La grande coopérative rassemble plus de 623 magasins 100% bio en France ( au 31 décembre 2019 ) autour d’un objectif commun : le développement de l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et de coopération.
Leader français de la distribution alimentaire biologique, Biocoop s’illustre aussi par ses produits du commerce équitable et par un choix très étendu d’éco-produits et de cosmétiques certifiés.
Biocoop est depuis 2002 une société anonyme coopérative et propose une alternative aux circuits de distribution « conventionnels ». Dans ces derniers, plus de 40% du surcoût des produits biologiques proviennent des marges réalisées par les distributeurs (données de 2017). Des marges qui nourrissent une économie de marchés financiers responsables de la déforestation (pour du soja ou de l'huile de palme notamment) ou qui agissent de manière « hors sol » et dont nous pouvons tous à présent en mesurer les effets délétères sur notre écosystème.
Ancrée depuis plus de 30 ans dans l’économie réelle – une économie porteuse de valeurs et de sens – Biocoopn’a pas d’actionnaires, elle réinvestit l’argent collecté par ses sociétaires dans la coopérative.
Enfin, la coopérative nationale effectue également une participation permanente au sein des différentes instances professionnelles régionales ou nationales comme l'IFREMER (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer) et les organisations collectives de pêcheurs, afin de garantir de bonnes pratiques de pêche et de conservation des poissons. En s'investissant dans le suivi de la règlementation en partenariat avec le réseau FNAB (Fédération Nationale des Agriculteurs Biologiques) et les syndicats des transformateurs et distributeurs bio Synabio au sein du CNAB, le Comité National de l'Agriculture Bio de l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine qui est devenu INOQ -d'Origine et de Qualité-), il s'agit de veiller à ce que les certifications biologiques continuent d’être des garanties pour les consommateurs et les consommatrices sur le soin apporté aux produits de leur alimentation, et qu’ils soient les garants d'une source de revenus équitables pour tous les acteurs de ces filières.